Géographiques
Un homme décroche le téléphone (arabe) :
- Allô ?
- Non. Ali.
- Ahmed !
La scène se passe en Espagne. Le feu a pris dans un immeuble de 10 étages et un gamin crie, paniqué, à la fenêtre du 3ème. Un hidalgo passe par là, retire son manteau et se place sous la fenêtre pour s'en servir comme d'un filet.
- Saute mon petit, n'aie pas peur !
L'enfant s'exécute. Arrivé à quelques mètres du sol, l'homme pivote et crie :
- Olé !
Une gamine est en pleurs en haut d'une falaise. Passe un vieux monsieur belge.
- Ben alors ma p'tiote, pourquoi tu pleures ?
- Ma maman est tombée du haut de la falaise.
- Heureusement qu'il te reste ton papa.
- Non, mon papa a voulu retenir ma maman et il est tombé lui aussi.
Le type se penche et voit effectivement les corps complètement brisés.
- Ma pauvre petite, s'exclame-t-il en sortant sa queue. C'est vraiment pas ton jour !
Un chasseur fait un safari en Afrique, accompagné par un guide du plus beau noir. A ce moment, dans un tumultueux bruit d'aigles, un énorme oiseau prend son vol, non loin d'eux.
- Oh ! Un aigle ! dit le chasseur.
- Ici, on dit pas un "naigle" ; on dit "un oiseau de couleu' ", proteste le guide.
Un Ma'tiniquais déba'que à Pa'is. Il se p'omène su' les bouleva'ds et s'amuse à li'e, à haute voix, toutes les enseignes des magasins. A un moment, il voit : "Homéopathie." Alors, il dit :
- Pauv'e Juliette...
Un Belge est dans le désert et il va mourir de soif. Il implore le Créateur. Soudain, dans une gerbe d'étincelles, apparaît un ange :
- Tu as été bon dans la vie. Le seigneur m'autorise à exaucer deux voeux pour toi. Quels sont tes désirs ?
Le Belge est fou de joie. Il réfléchit et demande d'un trait :
- D'abord je voudrais plein d'eau, de l'eau, de l'eau partout. Ensuite, je voudrais passer ma vie avec des tas de culs de femmes, que je pourrais admirer, regarder, etc.
L'ange fait un geste :
- Sois exaucé !
Et, hop, miracle, voilà le Belge transformé en bidet.
Un médecin explique que la greffe de cerveau est aujourd’hui possible. On peut choisir un cerveau américain pour 60 000 dollars, un cerveau français pour 80 000 dollars et un cerveau belge pour 200 000 dollars. Son interlocuteur ne comprend pas :
- Pourquoi si cher pour le cerveau belge ?
- Parce qu’il n’a jamais servi !
Ahmed veut aller aux sports d’hiver. Il prend sa voiture et va dans les Alpes. Arrivé à la première station de ski, un gigantesque panneau l’informe : « ATTENTION, cette station est formellement interdite aux Arabes ». Ahmed est évidemment furieux, et se promet de dénoncer ce racisme intolérable dès qu’il sera rentré. Il va donc dans une autre station, mais là encore, un panneau, à l’entrée de la commune, le renseigne : « ATTENTION, cette station est formellement interdite aux Arabes ». Ahmed est encore plus furieux. Il se résigne à essayer une dernière station de ski. Quand il arrive dans cette nouvelle station, surprise : un panneau accueillant indique : « ATTENTION, cette station est réservée aux Arabes ». Ahmed saute de joie. Il gare sa voiture et se précipite sur les pentes, chaussé de ses skis tout neufs. Arrivé en haut des pistes, il aperçoit une piste de ski « réservée aux Arabes ».
Il l’emprunte aussitôt, se félicitant d’être ainsi privilégié. Au milieu de la piste, un autre panneau indique : « Tremplin réservé aux Arabes ». Tenté par cette attraction, Ahmed dévale le tremplin à toute vitesse. Au moment où il s’envole dans les airs, il entend un haut-parleur lancer : « PULL ! ».
L’histoire se passe à Gaza. C’est un petit Palestinien qui voudrait un vélo pour jouer avec les copains. Il demande à ses parents de lui acheter le vélo de ses rêves. Mais son père lui explique qu’il n’a pas un sou.
Le petit Palestinien erre dans les rues, tout triste. Soudain, il aperçoit une belle statuette de la Vierge Marie dans une petite niche d’une maison. Il s’empare prestement de la statue, la planque dans son sac et rentre en courant chez lui. Il se rue dans sa chambre et muni de sa plus belle plume, commence à écrire une lettre :
- Jésus, si tu veux revoir ta mère vivante, dépose un vélo neuf devant ma maison demain avant midi.
Trois Américains dont deux Blancs et un Noir sont dans la navette spatiale Columbia.
Une grave avarie touche le vaisseau, qui est condamné à rester dans l’espace. Or, le vaisseau de secours n’a que deux places. Il faut qu’un des astronautes se dévoue pour rester dans la station et mourir. Afin que le choix soit équitable, Houston décide de poser des questions à chacun des trois astronautes, et celui qui ne pourra répondre devra rester dans la navette. Chacun accepte gravement ce mode de choix.
Le premier astronaute blanc se présente à la caméra. L’ingénieur de la NASA lui pose la question :
- Sur quelles villes japonaises les deux premières bombes atomiques sont-elles tombées à la fin de la Deuxième Guerre mondiale de 39-45 ? L’astronaute répond tout de suite :
- Hiroshima et Nagasaki.
Le deuxième astronaute blanc se présente à la caméra. Houston pose sa question :
- En quelle année les deux bombes atomiques sont-elles tombées sur ces villes ?
L’Américain répond du tac au tac :
- 1945.
C’est au tour de l’astronaute noir de s’asseoir devant l’écran. Le haut-parleur grésille la question :
- Nom, prénom, adresse et date de naissance des victimes.
Homosexuels
Cette histoire se passe dans une caserne. Un adjudant traverse la cour et, à un moment, lève la tête. Grosse surprise : à une fenêtre de la chambrée, il aperçoit une paire de fesses. Furieux, il monte quatre à quatre dans la chambrée.
- Et alors ? Qui a osé mettre ses fesses, comme ça, à la fenêtre ? Je veux savoir qui.
- Ben, c'est moi, mon adjudant, avoue un soldat rigolard. Vous savez, j'avais chaud. Un petit peu d'air, ça ne fait pas de mal.
- Non mais, ça va pas ? Ils sont fous, cette année. Imaginez un peu que le général soit passé dans la cour, hein ? Et qu'il ait levé les yeux comme moi, hein ? Qu'aurait-il dit ?
- Mais le général est passé, mon adjudant, et il a levé les yeux.
- Et qu'est-ce qu'il a dit ?
- Il a dit : "Bonjour mon adjudant."
Célébrités
Rocco se promène au zoo. Soudain, alors qu’il passe devant la cage du gorille, l’animal à l’intérieur est pris d’une agitation frénétique et vient se coller le derrière à la grille. Rocco ne comprend pas et regarde cette scène étrange avec étonnement. Le directeur du zoo surgit et explique :
- Excusez-moi, Monsieur, je suis désolé, mais cette femelle gorille semble très excitée par votre présence. J’en suis tout à fait surpris car elle refuse tous les mâles que nous lui présentons depuis cinq ans. C’est un drame pour le zoo qui ne parvient pas à faire se reproduire cette très belle espèce de gorille en voie d’extinction.
Le directeur semble très gêné. Il poursuit :
- Je suis très ennuyé de vous demander une chose pareille mais … accepteriez-vous de la couvrir pour … disons… 20 000 F ?
Rocco se gratte la tête. Il hésite tout de même.
Il demande :
- Je suis tenté, mais… ne pourrait-on pas l’habiller un peu, pour mettre de l’ambiance… un porte-jarretelles, peut-être… ?
- Mais bien sûr, monsieur, je vous comprends très bien, ça aidera sûrement…
Rocco hésite encore. Il demande :
- Je suis vraiment tenté mais … pour le paiement, est-ce que je pourrais payer en trois fois ?
Femmes
Une gamine d'une douzaine d'années rentre de l'école.
- Papa... Papa... Tu connais la dernière ? demande-t-elle.
- Non, répond le père.
- C'est moi.
Un type rentre chez lui.
- Chérie, j'ai gagné cent millions au loto ! Fais tes valises !
Sa femme exulte de joie, elle trépigne :
- Je prends quoi ? Les affaires d'été ou d'hiver ?
- Les deux, tu fais tes valises et tu te casses.
Aujourd'hui dimanche, Monsieur veut faire plaisir à Madame car il n'a pas été très gentil ces derniers temps. Il lui apporte le café au lit. Il lui dit gentiment :
- Tiens, tu n'as plus qu'à le moudre.
Il paraît qu'au Brésil il n'y a que des putes et des footballeurs.
- Dis donc... t'es pas d'la gueule... ma femme est brésilienne !
- Ah bon ? Elle joue dans quelle équipe ?
Un couple se dispute violemment : Le mari empoigne sa femme, et dans un accès de colère, la jette par la fenêtre. La malheureuse fait une chute de quatre étages et tombe la tête la première dans une poubelle. Immédiatement pris de remords, l'époux dévale les escaliers afin de porter secours à sa pauvre moitié défenestrée.
Arrivé devant la porte de l'immeuble, stupeur : un Turc, placé derrière son épouse, a relevé sa jupe et lui fait son affaire sauvagement. Le mari, horrifié et outré, souligne l'attitude inadmissible du personnage. L'autre de répondre :
- Et quoi ? Tu jettes la tête, mais le cul il est encore bon !
Un gars crasseux entre dans une agence bancaire assez chic. Il traverse le hall tapissé de moquette rouge épaisse. Il interpelle la dame au gichet :
- Et, toi, la grognasse, tu vas te bouger le cul et m’ouvrir un compte bancaire.
La dame très guindée est horrifiée :
- Plaît-il, Monsieur ?
- Ouais ma poule, ouvre tes esgourdes, j’ai dit que tu vas te magner le train pour m’ouvrir un compte bancaire, et pis qu’après, j’vais te mettre ma queue entre les miches et qu’on va bien rigoler tous les deux.
La dame est complètement suffoquée. Elle décroche le téléphone et appelle le directeur. Un monsieur très bien, costume prince-de-galles, arrive au guichet.
- Que se passe-t-il, madame Burnou ?
- Oh, monsieur le directeur, il y a ce monsieur, là, qui me raconte des horreurs ! dit-elle en sanglotant entre ses mains.
Le directeur lance un regard noir au personnage :
- Monsieur désire ? demande-t-il d’un air très pincé.
- Toi, la fesse de hareng, j’t’ai rien demandé. Je veux simplement ouvrir un compte pour les deux cents briques que je viens de gagner au loto.
Le directeur accuse le coup et se tourne, l’air sévère, vers son employée :
- Ah oui ? Et cette connasse vous emmerde ?
Un paysan dit à sa femme :
- Aujourd’hui, c’est nos vingt ans de mariage !
On va tuer le cochon !
Sa femme interloquée :
- Pourquoi ? C’est pas de sa faute …
Deux types discutent :
- Comment ça va avec ton épouse ?
- Pas bien fort ! Il y a trois mois, je lui ai dit un mot désagréable et depuis, elle ne m’adresse plus la parole !
- Allez, sois chic, dit l’autre en battant des mains, dis-moi quel est ce mot !
Divers
Un homme se présente au directeur d'un cirque.
- Vous devriez m'engager. Je fais une chose formidable ; je monte à 35 mètres, je plonge dans le vide et je m'engouffre dans une simple bouteille posée sur la piste.
- Ah oui ? Alors ça, c'est extraordinaire, s'extasie le directeur. Mais, bien sûr, vous devez avoir un truc. C'est quoi ?
- Je mets un entonnoir dans la bouteille.
A l'intérieur d'un appartement magnifique, un poseur de moquette officie. Il travaille toute la journée et, vers 17 heures, le travail est terminé. L'homme contemple son ouvrage, satisfait.
- Voilà... Maintenant, je vais griller une petite cigarette.
Il fouille ses poches : pas de cigarettes.
- Je suis certain que j'avais un paquet. Où est-il passé ?
Il cherche autour de lui et, en plein milieu de la pièce, mais sous la moquette qu'il vient de poser, il voit une bosse.
- Bon sang ! J'ai laissé mes cigarettes là-dessous !
L'imbécile... Mais je ne vais quand même pas tout défaire. Ras le bol ! Je suis vanné. Je vais tâcher d'arranger le coup.
Alors il va vers la bosse et tape violemment du pied plusieurs fois jusqu'à ce que la bosse, complètement écrasée, cesse totalement d'apparaître.
C'est à ce moment que la maîtresse de maison entre, en disant :
- Je viens de trouver un paquet de cigarettes dans l'entrée. Sont-ce les vôtres ?
Le poseur de moquette reconnaît son paquet.
- D'autre part, continue la femme, vous n'auriez pas aperçu mon cochon d'Inde ?
- Mes enfants, dit l'institutrice, je viens de vous apprendre la conjugaison avec tous les temps. Le présent, l'imparfait, le futur. Avez-vous bien compris ? Voyons ça. Albert ?
Albert croyait être caché derrière le dos d'un grand, mais il se trompait.
- Albert, si je dis : "Je me lave, tu te lave, il se lave, nous nous lavons, vous vous lavez, ils se lavent", qu'est-ce que c'est ?
- Eh ben, là, Mademoiselle, c'est dimanche.
A la terrasse d'un café, un habitué sirote son apéritif. Tout à coup, il voit le chat de l'établissement sortir à toute vitesse, se précipiter de l'autre côté de la rue, dans un immeuble, en ressortir à toute vitesse, remonter à 100 à l'heure dans un autre, en redescendre, toujours à la vitesse grand V et faire ainsi sept ou huit immeubles de la place.
- Il est fou, ton chat, dit le client au patron du bistrot.
- Pas du tout. Mais on l'a "coupé" ce matin : alors il décommande ses rendez-vous.
Trois hommes se présentent, presque au même moment, à la porte du Paradis, devant saint Pierre. Celui-ci s'adresse d'abord au premier et lui demande comment il est arrivé là.
- Ben voilà, dit l'homme, j'avais eu une journée exténuante, j'arrive chez moi énervé à cause d'embouteillages inextricables, je trouve ma femme qui s'était mise au lit sans préparer le dîner et j'aperçois, de ma fenêtre, un gars essayant d'ouvrir la portière de ma voiture ; mon sang n'a fait qu'un tour, j'ai saisi une armoire et je l'ai jetée sur la tête du gars qui en voulait à ma voiture. Seulement, à cause de l'effort que j'ai fait pour soulever cette armoire, mon coeur a lâché. Voilà.
- Bien, dit saint Pierre. Et vous ? demande-t-il au deuxième.
- C'est simple, mais insolite quand même : je voulais aller au cinéma et je venais de m'apercevoir que depuis deux minutes, j'essayais d'ouvrir la portière d'une voiture qui n'était pas la mienne, quand, tout à coup, j'ai reçu une énorme armoire sur la tête.
- Je vois, dit saint Pierre. Et vous, le troisième ?
- Alors moi, je n'ai rien compris du tout : j'étais dans une armoire...
A un type aimant les livres d'aventures, son libraire propose Les Derniers Jours de Pompéi.
- Ah ? dit le type. Et de quoi qu'il est mort ?
Le même homme demande alors au libraire :
- Avez-vous des bretelles ?
- Non, Monsieur, ici, c'est une librairie.
- Dommage. Vous perdez un client.
- Bonjour, Monsieur. Je voudrais un timbre à 80 centimes, s'il vous plaît. Merci. Combien je vous dois ?
Un chauffard, au volant d'une décapotable, écrase, sur un passage clouté, un pauvre piéton. Roues avant, roues arrière passent sur le pauvre homme. Le chauffard freine - trop tard - , stoppe, tourne la tête et interpelle le piéton :
- Faites attention, mon vieux.
- Pourquoi, dit le piéton en se relevant tant bien que mal, vous allez reculer ?
- Allô ! La gendarmerie ?
- Oui, Madame.
- S'il vous plaît, un petit renseignement. Existe-t-il, dans la région, un cheval noir ?
- Pas à ma connaissance, Madame, non.
- Une vache noire, peut-être ?
- A ma connaissance, toujours pas, Madame.
- Des moutons noirs ?
- Ah ça alors, non. Certain, certain.
- Alors, dit la voix de la femme qui éclate en sanglots, c'est affreux, mais j'ai dû écraser M. le Curé.
Un médecin téléphone au mari d'une de ses clientes.
- Dites donc, j'ai vu votre femme hier ; elle n'est pas bien du tout.
- Oh ! je le sais depuis le début, docteur. Mais qu'est-ce qu'elle a comme pognon !
- Maman ! Maman ! Elles ont des pattes, les olives ?
- Qu'est-ce que tu racontes ? petit imbécile. Bien sûr que non, elles ont pas de pattes.
- Bon. Ben alors, j'ai mangé un cafard.
Un directeur interroge sa secrétaire, réputée comme étant plutôt légère et volage :
- Mademoiselle, êtes-vous libre dimanche soir ?
- Oh oui, monsieur le Directeur, glousse la jeune fille en battant des cils.
- Très bien. Alors, couchez-vous de bonne heure, comme ça vous arriverez peut-être à l'heure au bureau lundi matin.
Maman est en clinique où elle vient d'accoucher. Son fils aîné, Jean-Claude, vient la voir. Il regarde son nouveau petit-frère d'un oeil assez inquiet.
- Dis maman, il est tout petit.
- Mais c'est normal, mon chéri.
- Dis maman, il a pas de dents.
- Mais c'est normal, mon chéri.
- Dis maman, il a pas de cheveux.
- Mais c'est normal, mon chéri.
- Dis maman, il est tout ridé.
- Mais c'est normal, mon chéri.
Le petit garçon est de plus en plus inquiet.
- Dis maman, t'es sûre qu'ils t'ont pas refilé un vieux ?
- Voyons, se dit l'homme. Je suis entré dans ma profession en 1950. Nous sommes en 1976 ; donc, de 1950 à 1960, ça fait... dix ans ; oui, c'est ça : dix ans. De 1960 à 1970, ça fait encore... dix ans. Ensuite, de 1970 à 1976 ça fait... heu... voyons... 71, 72, 73, 74, 75, 76 (il compte sur ses doigts) eh bien, ça fait encore six ans. Par conséquent, 10 et 10 : 20 ; plus 6, ça fait 26. Vingt-six ans. Eh oui ! Y'a déjà vingt-six ans que je suis professeur de mathématiques !
- Tu l'aimes ta maman ? demande le papa cannibale à son fils.
- Oui, papa.
- Eh bien, alors, reprends-en encore un petit bout.
- Je suis désolé, Monsieur, dit le maître-nageur à un homme qui sort de la piscine du Grand Hôtel ; je suis désolé, mais je me vois dans l'obligation de vous demander de ne plus venir dans cette piscine.
- Mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Je vous ai vu, Monsieur, vous faites pipi dans la piscine.
- C'est pour ça ? Mais vous savez bien que je ne suis pas le seul.
- Du haut du plongeoir, si.
Le directeur de l'école arrive dans une classe où il vient d'y avoir du chahut. Il s'adresse aux trois petits garçons qui semblent avoir été les "meneurs".
- Toi, là, qu'est-ce que tu as fait ?
- Ben... moi... J'ai mis de la craie dans l'encrier.
- Parfait : trois dimanches de colle. Et toi, qu'est-ce que tu as fait ?
- Heu... J'ai mis une punaise sur la chaise du maître.
- De mieux en mieux : huit jours de colle. Et toi, qu'est-ce que t'as fait ? demande-t-il au troisième petit garçon.
- J'ai jeté du carton par la fenêtre.
- Du carton par la fenêtre ? Bon, ben, c'est pas trop grave. Ne recommence plus et puis c'est tout.
A ce moment-là entre dans la classe un petit garçon totalement recouvert de pansements, les deux bras en écharpe, titubant.
- Qu'est-ce que tu fais là ? lui demanda le directeur. Comment t'appelles-tu ?
- Ducarton.
Un couple, avec un enfant, s'apprête à recevoir un monsieur "important" qui a une particularité physique malheureuse : un nez absolument énorme ; un monument, une monstruosité. Aussi, on chapitre l'enfant :
- Thomas, un monsieur va venir. Tu verras, il a un gros nez. Bien. Mais je ne veux pas que tu fasses la moindre réflexion. Compris ? Sinon, quand le monsieur sera parti, tu recevras une fessée mémorable.
- Tu écouteras bien ce que ton papa vient de te dire ?
- Oui, maman.
Le monsieur arrive. Et pendant plus d'une heure, les parents vont trembler, car l'enfant ne peut s'empêcher de rire sous cape et plusieurs fois il vient près de sa mère pour lui glisser à l'oreille :
- Oh !... T'as vu, maman, le gros nez qu'il a le monsieur ? Oh la la !...
- Oui, oui, dit doucement la mère. Mais tais-toi, je t'en prie. Je t'en supplie, ne dis rien.
Au bout d'une heure, enfin, l'enfant sort pour aller jouer dans la cour. Ouf ! Le drame a été évité, les parents respirent, la tension nerveuse retombe. La femme, alors très mondaine, soudain très détendue, sert une tasse de thé au monsieur, la lui apporte avec grâce et d'une voix délicieuse demande :
- Combien de sucres dans votre nez ?
Un homme vient de mourir. Dans son appartement, sa veuve éplorée veille auprès du lit mortuaire. Beaucoup d'amis se présentent pour une dernière visite et les condoléances. A chaque arrivée, la bonne crie :
- Madame ! C'est des gens qui viennent voir le mort... Madame ! C'est des gens qui viennent voir le mort...
Entre deux visites, la veuve la réprimande :
- Voyons, Christine, un peu de délicatesse... Ne hurlez pas "C'est des gens pour le mort". Ayez un peu de respect. Dites "C'est pour Monsieur." Compris ?
- Oui ; oui, Madame... Bien, Madame... D'accord, Madame.
Quelques instants plus tard, on sonne à nouveau et on entend la bonne dire :
- Madame, ce sont les "croque-monsieur" !
A l'occasion d'un sondage sur les lotions "après rasage", on interroge un type dans la rue :
- S'il vous plaît, qu'est-ce que vous mettez après vous être rasé ?
- Mon pantalon.
Un petit garçon à sa mère :
- Maman, j'suis juif ou arabe ?
La mère :
- Pourquoi cette question ?
- Ben, y a une mob en bas de l'immeuble et je veux savoir si je la vole ou si je la négocie.
Pour la première fois de leur vie, deux vieilles dames décident d'aller ensemble sur un hippodrome et d'y parier. Elles ne savent rien des chevaux. Aucune importance : le hasard, c'est bien plus beau. Elles misent cinq francs dans la première course et ne gagnent pas. A chaque course, elles miseront ainsi et ne gagneront jamais. Pas trop dépitées, à la fin de la réunion, elles se rendent, car elles sont gourmandes dans un salon de thé. Elles y parlent, bien entendu, de leur après-midi, et l'une dit à l'autre :
- Finalement, Jeanne, heureusement que nous n'avons pas gagné. Qu'est-ce que nous aurions fait d'un cheval ?
Un couple arrive chez le médecin. D'autorité, la femme prend la parole.
- Docteur, faut faire quelque chose. Mon mari est atteint de distraction chronique et cela devient très grave. Si je vous racontais, vous ne me croiriez pas...
- Mais si, Madame...
- Un exemple : je viens de m'absenter dix jours. Ne vivant d'ailleurs pas, car me demandant ce que la distraction de mon mari allait occasionner comme désastre durant mon absence. Enfin bref. Chaque jour, mon mari m'a écrit, mais aucune de ses lettres n'était timbrée. Vous vous rendez compte ? Oublier une fois, ça passe, mais il a oublié à chaque fois.
- Oui, oui, dit le médecin. En effet. Mais ce n'est sans doute pas bien grave. Manque de phosphore. Un peu de fatigue. Je vais voir ça. Monsieur, s'il vous plaît, approchez-vous. Là. Voilà. Tirez la langue, voulez-vous ? Le mari tire la langue : dessus, il y avait dix timbres.